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    DANS LA MÊME COLLECTION

    LITTÉRATURE ÉTRANGÈRE

    Valentin Raspoutine

    L'Honneur de Tamara Ivanovna

    Traduit du russe par Antonina Roubichou-Stretz

    Irkoutsk en Sibérie, les années 2000 : une jeune fille russe est violée par un Caucasien. Et parce que la justice des hommes ne pourra pas lui rendre son honneur, la mère, Tamara Ivanovna va se venger elle-même. Geste désespéré, le châtiment de Tamara trouve son écho dans les mésententes et les préjugés des êtres pris dans la tourmente du destin. Au fil des pages, le roman fouille la douleur et la blessure profonde d'une femme et d'une famille, l'impuissance des hommes, dans une société marquée par le sceau de l'Histoire. Conte moderne aux accents tragiques, L'Honneur de Tamara Ivanovna est aussi une vision de la Russie d'aujourd'hui, avec sa morale pessimiste d'un monde chaotique sans règles, et dans lequel on ne se reconnaît guère. Avec son profond humanisme et sa voix singulière, la valeur du roman tient indéniablement à son style dosant habilement les tournures anciennes et le parler populaire. Ce qui fonde un peuple c'est sa langue, et Valentin Raspoutine démontre qu'il sait tirer parti avec talent de sa richesse.

    Biographie

    Né en 1937 à Oust-Ouda, village sibérien au bord de la rivière Angara, Valentin Raspoutine débute sa carrière d’écrivain en 1966 avec De l’argent pour Maria. En 1974 est publié un de ses plus beaux romans, Vis et n’oublie pas, un livre aux accents tragiques dans lequel il s’interroge sur les rapports entre les hommes et sur leurs préjugés. Plusieurs romans se succéderont. L’Adieu à l’île (1976) ou L’Incendie (1985) le consacreront comme une des grandes figures de la littérature russe contemporaine.

    Couverture

    Paru en 2006

    288 pages - 23.00 €
    ISBN : 2-84545-123-7
    SODIS : 975672.0

    CE QU'EN PENSE LA PRESSE

    « Ce récit révèle la richesse intérieure d'un écrivain et les interrogations, les tourments, les contradictions qui le traversent. »

    La Quinzaine littéraire

    « Si Raspoutine reprend la plume, à près de soixante-dix ans, c'est pour, à travers cette fable en noir et rouge, couleur du sang sur la neige sale, nous hurler la douleur des populations sibériennes oubliées, le désarroi d'une génération sacrifiée dans le chaos de la Russie sans repères d'aujourd'hui. »

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